En préambule à votre découverte du magnétisme, je vous invite à vous plonger dans son histoire.
D’abord dans l’antiquité égyptienne et ensuite dans un passé plus proche de nous à Messmer au XVIIème siècle et encore plus proche au XIXème siècle avec Oersted…
Dans l’antiquité avec les Egyptiens, le magnétisme est déjà identifié dans certains papyrus : le papyrus de Ebers visible à la bibliothèque de l’université de Leipssich en Allemagne.
Un autre papyrus appelé Papyrus de Ennemoser fait état de l’utilisation du « magnétisme » dans les temples d’Isis, Osiris et de Séparis.
Enfin, un troisième papyrus couramment appelé livre des morts et faisant référence au voyage des défunt dans l’au-delà, exprime explicitement sa référence au magnétisme : « je place mes mains sur toi Osiris pour ton bien, pour te faire vivre »
Alors dans l’Antiquité se révèle déjà un magnétisme comme source de vie qui apaise et qui soulage.
C’est ce magnétisme que Franz Anton Messmer (1734-1815) passa sa vie à étudier. Ce magnétisme dit « magnétisme animal » ; théorie selon laquelle l’ensemble des êtres vivants est parcouru par un flux magnétique (semblable à l’électricité) partagé et transmissible à tout corps vivant.
Messmer, utilisant d’abord des aimants comme l’un de ses amis et adepte Maximilien Hell, abandonna finalement cette pratique pour recourir à l’apposition des mains et obtenir finalement les mêmes résultats.
Á plusieurs milliers d’années de distance, résonne ici l’écho du temps ou une petite voix nous répète : « je place les mains sur toi Osiris pour ton bien, pour te faire vivre »
Au XIXème siècle, avec Oersted le magnétisme fut d’abord mis en évidence sous l’appellation d’électromagnétisme.
Cela impliqua l’invention de l’électro aimant et de la boussole qui fit reconnaître la présence d’un champs magnétique terrestre.
Il faut en déduire qu’implicitement flux électrique et flux magnétique ont toujours été associé et ont toujours coexistés.
Toutefois, ces phénomènes ont surtout abouti à mettre en lumière d’autres phénomènes physiques existant depuis toujours à l’état naturel dans la matière minérale, végétale et organique.
Sans doute, est ce après avoir observé cet état naturel que Messmer ce médecin du XVIIIème siècle lui trouva des applications thérapeutiques. Certes Messmer n’a pas trouvé en son temps la reconnaissance et l’appui de ses contemporains « nul n’est jamais prophète en son pays »
Il n’en reste pas moins celui qui en son temps a pointé du doigt un chemin, celui que l’on peut tous prendre pour découvrir un ailleurs, autre chose, autrement.